Méthode pour le luth baroque basée sur des sources historiques

Méthode pour le luth baroque basée sur des sources historiques

Peter Croton (1957) • Luth Baroque • Tablature Française

Bach on the Lute | Vol. 1 à 2 | Complet

Johann Sebastian Bach (1685—1750) • Luth Baroque • Tablature française

HT : €182,89
Disponibilité : En stock
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LLDE0030-31

• Compositeur(s) : Johann Sebastian Bach (1685—1750)
• Titre : Bach on the Lute
• Année d'édition : c.1700-1750
• Source(s) : Diverses
• Volume : 1-2

 

 

 

 

 

 

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Contexte et historique

Il est clair pour nous maintenant, au XXIe siècle, que Bach n’a jamais joué du luth. Il aurait entendu de la musique pour luth jouée par des luthistes professionnels (par exemple, Silvius Leopold Weiss, Johann Krofgans et Adam Falkenhagen), avec eux il aurait connu la tessiture normalement adoptée pour le luth à son époque ainsi que les textures et le nombre de voix couramment utilisés. Il n’a pas écrit pour le luth avec la connaissance du jeu de l’instrument et de sa touche. Il serait donc plus réaliste de considérer les œuvres « pour luth » de Bach comme ses œuvres « dites pour luth ».

Pourquoi « dites » ? Il faut revenir à la fin du XIXe siècle ; je recommande à chacun de trouver et de lire l’article de 1901 de Wilhelm Tappert, Sebastian Bach’s Compositionen für Laute (voir bibliographie). Ce sont les recherches de Tappert et de ses contemporains qui ont donné naissance à la première édition des œuvres de Bach par la Bach-Gesellschaft avec leurs numéros BWV, si familiers pour nous aujourd’hui. Pendant plus de 100 ans, cette édition nous a persuadés que les BWV 995 à 1000 ainsi que 1006a sont les « œuvres pour luth » de Bach. La vérité est bien plus complexe...

Les « œuvres pour luth », telles que décrétées par la Bach-Gesellschaft et par Tappert en 1901, sont au nombre de sept :

BWV 995 Suite en sol mineur; BWV 996 Suite en mi mineur ; BWV 997 Suite en do mineur ; BWV 998 Prélude, Fugue et Allegro ; BWV 999 Prélude en do mineur ; BWV 1000 Fugue en sol mineur ; BWV 1006a Partita en mi majeur.

Les guitaristes en ont même fait les Suites pour luth 1, 2, 3 et 4, sans compter les œuvres plus courtes ! J’ai cependant trouvé plus utile de les imaginer en trois catégories différentes :

I. œuvres pour luth, clavecin ou plus probablement luth-clavecin (lautenwerck ou lautenwerk) : Suite en mi mineur BWV 996 ; Suite en do mineur BWV 997 ; Prélude, Fugue et Allegro BWV 998 ; Prélude en do mineur BWV 999.

II. remaniements par Bach de sa propre musique écrite à l’origine pour violon ou violoncelle seul : Suite en sol mineur BWV 995 - à l’origine, la 5e Suite pour violoncelle en do mineur Partita en mi majeur BWV 1006a – originellement la 3e Partita pour violon seul BWV 1006

III. arrangements en tablature de la musique de Bach réalisés par des luthistes contemporains de Bach : Fugue en sol mineur BWV 1000 (réalisée par Weyrauch) Suite en sol mineur BWV 995 (anonyme, mais peut-être par Adam Falkenhagen) Suite en do mineur BWV 997 (réalisée par Weyrauch)

Luth, clavecin ou luth-clavecin
Nous savons qu’à sa mort, Bach possédait deux instruments appelés lautenwerk et que cet instrument est mentionné sur la page de titre de la source primaire de BWV 996. Il ne subsiste plus aucun luth-clavecin, mais pour une introduction à l’histoire, au concept et à l’utilisation de cet instrument, l’article de Howard Ferguson de 1967 (Bach’s Lauten Werck) est une excellente lecture.

Les œuvres de luth seul ?
Une seule œuvre est clairement destinée au luth, la Suite en sol mineur, BWV 995, une copie autographe du réarrangement par Bach de sa 5e suite pour violoncelle. Quelques considérations générales de style que nous pouvons observer dans la Suite BWV 995 sont discutées ici dans les « Commentaires critiques ».

Notation de la ligne de basse
Bach n’écrit presque jamais de notes pour le luth plus longues qu’une noire. Les exceptions peuvent être les accords finaux ou certaines lignes de basse qui peuvent s’étendre jusqu’à une blanche. Si nous considérons BWV 995, de nombreuses notes de basse d’une mesure complète sont écrites comme des noires avec un silence de 3 temps, ou dans le Prélude (Tres viste), une croche et deux demi-soupirs. Je crois que Bach a essayé d’écrire ce qu’il a entendu des luthistes.

Le son des cordes en boyau du luth, et en particulier des basses en boyau, était relativement court par rapport au son du clavecin. Nous n’avons cependant pas de sources dans le répertoire du luth ou d’instructions techniques des XVIIe & XVIIIe siècles qui indiquent aux joueurs comment arrêter les basses ou quand les arrêter. Il existe quelques indications sur la manière de jouer avec une articulation variée dans les autres voix (en utilisant les doigts de la main droite) mais jamais le pouce. On nous dit cependant que, sur le luth à 11 ou 13 chœurs, le pouce doit jouer vers le chœur grave voisin, puis rester posé dessus jusqu’à ce qu’il joue la note suivante. Si nous prenons le Prélude de BWV 998, qui est pour Laute ò Cembal, Bach écrit également des basses courtes. Il n’y a pas une seule note de basse écrite pour être soutenue pendant une mesure entière.

En tant que luthistes, lorsque nous jouons Weiss à partir d’une tablature, nous ne pensons pas à arrêter chaque note de basse et lorsque nous observons l’autographe de BWV 998 ou 995 et que nous pensons que nous devons suivre la notation précisément, nous tombons dans un nouvel univers technique avec de nouvelles exigences. La solution, je pense, est simplement que Bach écrivait en tant que claviériste, et souvent pour le clavier, et qu’il voulait imiter le luth et la façon dont les notes des basses du luth s’éteignent rapidement. Lors de la répétition du mi bémol grave au début de BWV 998, il est facile de replacer le pouce de la main droite rapidement, en préparation de la prochaine note de basse. Ce n’est pas aussi simple, cependant, dans l’ensemble de la pièce. Comme partout dans le répertoire du luth, je n’ai pas indiqué, dans cette édition, la longueur de note des basses ouvertes.

Un autre élément à prendre en compte pour la ligne de basse est le cordage des chœurs graves à partir du 6e. Il était traditionnellement constitué par paires, avec une basse fondamentale et une deuxième corde accordée une octave au-dessus. Parfois, la note la plus élevée de la paire peut sonner plus fort que la plus basse. Je pense qu’il est possible que dans certains des accords que Bach écrit pour le luth, il indique la note la plus basse et la plus haute de la basse comme deux notes séparées, par exemple dans le dernier accord de la Courante de BWV 995.

Pour transformer ces « œuvres pour luth » en tablature qui donneront la sensation et le son de la musique idiomatique pour luth, nous devons permettre à la ligne de basse de changer parfois d’octave. Tous les luthistes envisageraient de jouer une basse une octave plus grave si cela rendait les autres voix jouables ; cela libère la main gauche pour les voix supérieures. Pouvoir jouer des notes chromatiques que l’on ne trouve dans aucun accordage des chœurs 6 à 13 ouverts, nécessite également la transposition d’une octave, cette fois-ci vers le haut. L’oreille reconstitue la phrase grâce à l’accord à l’octave des basses, comme mentionné ci-dessus.

Accords et harmonisation
L’écriture normale pour luth du XVIIIe siècle se compose principalement de 2 voix, aiguë et grave, en ajoutant parfois une voix centrale supplémentaire, ce qui donne une texture à 3 voix. Les accords à 4 voix ou plus étaient généralement réservés aux cadences ou à des moments particuliers. Une façon de décider si une œuvre de Bach est orientée vers le clavier ou le luth est d’examiner la texture des accords et des contrepoints. En réalisant cette édition de tablatures des « œuvres pour luth », j’ai parfois allégé la texture pour la rendre plus proche de celle du luth.

Articulations
Si nous examinons la musique pour luth de Silvius Leopold Weiss ou l’arrangement en tablature de BWV 995 que l’on croit être l’œuvre d’Adam Falkenhagen, nous pouvons constater que l’articulation — sous forme de liaisons de la main gauche, d’utilisation de cordes ouvertes ou arrêtées — est variée et idiomatique. Aucune des partitions en notation pour clavier des œuvres « dites de luth » ne comporte d’articulation, il appartient donc au luthiste de trouver des solutions musicales. Ce sont ces œuvres qui constituent la majeure partie de cette édition.

Ornementation
Chaque instrument avait son propre jeu idiomatique d’ornements et de notes d’agrément, et les utilisait avec une fréquence qui convenait à l’instrument et qui mettait en valeur la musique. Il suffit de comparer les deux mondes du clavecin et du luth (par exemple, Louis Couperin et Denis Gaultier) pour constater que l’ornementation des luthistes était plus simple et moins fréquente que celle de leurs contemporains aux claviers. Il en allait de même dans l’Allemagne du XVIIIe siècle. Dans la musique pour luth de Silvius Leopold Weiss, il y a deux signes qui sont couramment utilisés avec, occasionnellement, un troisième et un quatrième, alors que Bach utilise beaucoup plus de signes dans ses œuvres pour clavier. Comme la plupart des œuvres « dites pour luth » sont une combinaison des deux styles, nous devons nous assurer que l’ornementation est idiomatique du luth. Les trilles du clavecin (ou du violon) peuvent avoir besoin de devenir des appoggiatures au luth. Nous pouvons considérer BWV 1006 et BWV 1006a comme un exemple utile de cette pratique. BWV 1006a abonde en appoggiatures alors que souvent dans les mêmes passages le violon a des trilles.

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur Bach et le luth, je recommande l’ouvrage de David Ledbetter, Unaccompanied Bach/Performing the Solo works. Dans tous les aspects de l’étude et de l’interprétation, j’ai trouvé que c’était un compagnon et un guide indispensable. Pour un aperçu des œuvres pour luth plus récent, la courte étude d’Ingo Negwer, Bach and the Lute, est une évaluation claire et concise des sources et des instruments prévus pour ces œuvres.

Nigel North, 2023

 

Volume 1

Sonata in G minor after BWV 1001
Adagio
Fuga
Siciliana
Presto
 
Partita in A minor after BWV 1002
Allemanda
Double
Corrente
Double
Sarabande
Double
Tempo di Borea
Double
 
Sonata in A minor after BWV 1003
Grave
Fuga
Andante
Allegro
 
Sonata in A minor after BWV 1003 alternative version in a scordatura
Grave
Fuga
Andante
Allegro
 
Partita in D minor after BWV 1004
Allemanda
Corrente
Sarabanda
Giga
Ciaccona
 
Sonata in C major after BWV 1005
Adagio
Fuga
Largo
Allegro assai
 
Partita in F major after BWV 1006
Preludio
Loure
Gavotte en rondeaux
Menuet 1
Menuet 2
Bourée
Gigue
 
Suite in C major after BWV 1007
Prelude
Allemande
Courante
Sarabande
Menuet 1
Menuet 2
Gigue
 
Suite in A minor after BWV 1008
Prelude
Allemande
Courante
Sarabande
Menuet 1
Menuet 2
Gigue
 
Suite in G major after BWV 1009
Prelude
Allemande
Courante
Sarabande
Bourée 1
Bourée 2
Gigue
 
Suite in B flat major after BWV 1010
Prelude
Allemande
Courante
Sarabande
Bourée 1
Bourée 2
Gigue
 
Suite in A major after BWV 1010 alternative version in a scordatura
Prelude
Allemande
Courante
Sarabande
Bourée 1
Bourée 2
Gigue
 
Suite in G minor BWV 1011/995
Prelude
Allemande
Courante
Sarabande
Gavotte 1
Gavotte 2 en rondeau
Gigue
 
Suite in D major after BWV 1012
Prelude
Allemande
Courante
Sarabande
Gavotte 1
Gavotte 2
Gigue
 
Suite in C major after BWV 1012 alternative version in a scordatura
Prelude
Allemande
Courante
Sarabande
Gavotte 1
Gavotte 2
Gigue
 
Partita in A minor after BWV 1013
Allemande
Corrente
Sarabande
Bourée Angloise
 
 
Volume 2
 
Suite in G minor (BWV 995)
Prelude
Allemande
Courante
Sarabande
Gavotte 1
Gavotte 2 en rondeau
Gigue
 
Suite in E minor (BWV 996)
Præludio (Passaggio, Presto)
Allemande
Courante
Sarabande
Bourée
Giga
 
Suite in C minor (BWV 997)
Fantasia (Prelude)
Fugue
Sarabande
Giga
Double
 
Prelude, Fuga and Allegro in E flat major (BWV 998)
Prelude
Fuga
Allegro
 
Prelude in C minor (BWV 999)
Prelude
 
Fuga in G minor (BWV 1000)
Fuga
 
Partita in E Major (BWV 1006a)
Prelude
Loure
Gavotte en rondeaux
Menuet 1
Menuet 2
Bourée
Gigue
 
APPENDIX I: TABLATURES FROM BACH’S CONTEMPORARIES
 
Suite in G minor (BWV 995)
Prelude
Allemande
Courante
Sarabande
Gavotte Ire
IIde Gavotte en Rondeaux
Gigue
 
Suite in C minor (BWV 997)
Fantasia
Sarabande
Giga
 
Fuga in G minor (BWV 1000)
Fuga
 
APPENDIX II: SACRED WORKS WITH OBBLIGATO LUTE PARTS AND RELATED WORKS
 
Aria: Komm, süßes Kreuz
Liuto
 
Arioso: Betrachte, meine Seel’
Liuto

 

 

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• Éditeur(s) : Nigel North
• Période musicale : Baroque
• Instrument(s) : Luth Baroque 11c/13c
• Instrumentation : Luth Baroque solo
• Notation : Tablature française
• Édition moderne : Urtext
• Éditeur : Éditions Urtext Le Luth Doré
• Année de publication : 2023
• Collection : Lute and Theorbo Music Collection

Volume 1

• Pages : 208 pp.
• Dimensions : 230x310 mm
• Poids : 0,740g
• Reliure : Dos carré collé cousu
• ISMN :377-0-0017-8838-8

Volume 2

• Pages : 296 pp.
• Dimensions : 230x310 mm
• Poids : 1,100g
• Reliure : Dos carré collé cousu
• ISMN :377-0-0017-8839-5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Nigel North
Luthiste, professeur, écrivain

Né à Londres, en Angleterre, Nigel North joue du luth depuis plus de 50 ans, dès l’âge de 15 ans. Depuis 1999, il est professeur de luth à l’Historical Performance Institute (anciennement Early Music Institute), Indiana University, Bloomington (USA). Auparavant, il a travaillé à la Guildhall School of Music and Drama de Londres (1976-1996), à la Hochschule der Künste de Berlin (1993-1999) et au Conservatoire royal de La Haye (2006-2009).

Inspiré dès l’âge de sept ans par le groupe pop instrumental « The Shadows » du début des années 60, Nigel a étudié la musique classique par le violon et la guitare, avant de découvrir sa véritable voie dans la vie, le luth. Nigel est essentiellement autodidacte au luth et a été inspiré par Michael Schäffer, Gustav Leonhardt et le duo de jazz Tuck and Patti.

Bach a toujours été son premier amour en musique, surtout après un rêve qu’il fit à l’âge de 12 ans dans lequel Bach lui tendait un luth. Après avoir entendu l’un des récitals Bach de Nigel à Londres en 1996, Julian Bream en évoqua le souvenir en 2002 : « Je me souviens d’avoir assisté à un récital remarquable, que j’aurais aimé pouvoir donner : c’était l’un des récitals Bach de Nigel North, et j’ai été ébloui par la maîtrise et la musicalité de ce récital. Une réelle expérience musicale, quelque chose que l’on n’obtient pas souvent des guitaristes et des luthistes et qui, en général, est plutôt rare. »

Nigel North a écrit « Continuo playing on the Lute, Archlute and Theorbo » (FABER 1986). Ses enregistrements comprennent un coffret de quatre CD « Bach on the Lute » (Linn Records), quatre CD de la musique pour luth de John Dowland (Naxos), et plus récemment quatre CD de la musique de Silvius Leopold Weiss (BGS) et deux CD de la musique de Francesco da Milano (BGS).

Jean-Daniel Forget
Informaticien, luthiste

Passionné par l’époque baroque, Jean-Daniel Forget est un luthiste autodidacte. Pour pouvoir jouer les tablatures oubliées des 17e et 18e siècles, depuis près de vingt ans il copie des manuscrits.

Une longue carrière d’informaticien l’ayant familiarisé avec la programmation, il utilise quotidiennement les logiciels d’écriture de musique, en particulier ceux qui traitent correctement la tablature pour les instruments à cordes pincées.

En collaboration avec Guy Grangereau, il rend disponible ses tablatures sur un site internet public qui est fréquenté par de nombreux luthistes et guitaristes.

Il a été sollicité par Miguel Serdoura pour l’aider à préparer les exemples musicaux de sa grande Méthode de Luth Baroque. Ensuite, il n’a cessé de l’assister dans la préparation de ses éditions.

 

 

Les Éditions Urtext Le Luth Doré

Les Éditions Urtext Le Luth Doré s’adressent aux musiciens et aux musicologues du monde entier et leur offrent des textes musicaux fiables et faisant autorité. Ils sont caractérisés par :

• l’impression de la musique qui est superbe et esthétique,
• l’optimisation qui rend l’utilisation pratique (tourne des pages, doigtés),
• les livres de tablature italienne qui sont édités dans les deux modes de notation : tablature italienne et française,
• la haute qualité qui est faite pour durer (couverture, papier, reliure),
• les préfaces originales et modernes qui sont en anglais, français, italien, allemand...

À propos des Éditions Urtext Le Luth Doré

Nos éditions sont urtext : nous nous efforçons de fournir des textes musicaux fiables qui soient aussi fidèles que possible aux sources existantes et aux intentions des compositeurs. Bien sûr, nous sommes conscients qu'il n’est pas possible de reconstituer un texte original urtext unique. Souvent, plusieurs sources manuscrites existent pour une même pièce, et peu d'indications fiables nous permettent de déterminer la version qui représente au mieux les intentions du compositeur.

Bien que nous ne puissions pas dissiper entièrement les incertitudes historiques, nous avons comparé les textes et avons pu corriger les erreurs évidentes qui parfois peuvent même se trouver dans des manuscrits autographes. Les sources ont été méticuleusement examinées, note par note, signe par signe.

Cependant, une appréciation réfléchie des ambiguïtés inhérentes aux sources peut nous amener à modifier l’interprétation littérale.

Les observations les plus importantes et les décisions éditoriales sont élucidées dans les préfaces, dans le commentaire critique, dans les notes, ou indiquées en tant que telles dans le texte musical. C’est pourquoi, il n’est pas surprenant qu'un éditeur investisse beaucoup de patience, de connaissances et de temps pour construire un document urtext qui soit fidèle à la source, ainsi que, nous l'espérons, aux intentions des compositeurs. Des experts reconnus, ayant des connaissances approfondies et une longue expérience préparent nos Éditions Urtext Le Luth Doré, en étroite collaboration avec notre pôle éditorial.

Chaque partition, attentivement vérifiée, préserve les doigtés originaux et la notation de l'ornementation et, en l'absence d’indications originales manuscrites, présente également des suggestions concernant des doigtés et des ornements, formulées par des maîtres modernes fidèles au style historique, qui sont utiles pour mener des réflexions avancées et qui peuvent constituer un point de départ pour la démarche des élèves vers la performance.

Nous sommes profondément reconnaissants à tous les musicologues talentueux, les enseignants musicaux et les artistes qui mettent leurs connaissances et leur expérience à notre disposition pour les Éditions Urtext Le Luth Doré.

Le Luth Doré ©2015

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