Neue Lauten-Früchte, Berlin 1676

Neue Lauten-Früchte, Berlin 1676

Esaias Reusner (1636-1679) • Luth Baroque • Tablature française

Le Manuscrit Haslemere, Pièces et Sonates de luth | Vol. 2/5

Le Manuscrit Haslemere, Pièces et Sonates de luth | Vol. 2/5

Wolff Jakob Lauffensteiner (1676-1754) • Luth Baroque • Tablature française

Le Manuscrit Haslemere, Pièces et Sonates de luth | Vol. 1/5

Silvius Leopold Weiss (1687-1750) • Luth Baroque • Tablature française

HT : €35,02
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LLDE0012

• Compositeur(s) : Silvius Leopold Weiss (1687-1750)
• Titre : The Haslemere Manuscript
• Sous-titre : Pieces and Lute Sonatas
• Année d'édition : c.1750-1780
• Source : GB-HAdolmetsch Ms II.B.2
• Volume : 1

Le Manuscrit Haslemere

Dans ce manuscrit, un luthiste de Dresde ou de Prague de la deuxième moitié du XVIIIe siècle a rassemblé, vraisemblablement pour son usage personnel ou pour l’enseignement, les tablatures des musiques qu’il jouait. Son instrument de référence était un luth accordé selon l’accord de Ré mineur, tendu de 12 chœurs. Quelques-pièces nécessitent un 13e chœur, mais elles sont peu nombreuses et l’indication du 13e chœur a peut-être été ajoutée ultérieurement. Ce copiste a souvent indiqué un nom du compositeur à côté des titres ; cependant, de nombreuses pièces, dont l’origine devait lui être familière, sont anonymes. Les tablatures, généralement classées par tonalités, sont rassemblées pour pouvoir être jouées en se suivant avec le même accord des bourdons du luth. L’indication d’un regroupement en Suite ou en Sonate est rarement indiqué.

Le manuscrit original est maintenant conservé par la Carl Dolmetsch Library, à Haslemere, en Angleterre ; il porte la cote GB-HAdolmetsch ms II.B.2. Son historique n’est pas clair ; peut-être avait-il fait partie du fonds Fétis, car on sait que Fétis revendit ou échangea plusieurs des nombreuses œuvres qu’il avait achetées.

Au début du XXe siècle, ce manuscrit fut acquit par Eugène Arnold Dolmetsch (1858-1940). Né français dans une famille de facteurs et marchands de pianos, orgues et harmoniums, Arnold Dolmetsch vint à Londres pour étudier la musique ancienne et ses instruments. Il obtint un baccalauréat en musique en 1889.

Il s’installa à Londres. Après avoir fait un peu d’enseignement, il construisit des instruments de musiques à clavier et créa un atelier de lutherie à Haslemere dans le Surrey, où il a construit des copies de presque tous les types d'instrument qui avaient été joués du 15e au 18e siècle.

Silvius Leopold Weiss (1687-1750)

Silvius Leopold Weiss naquit en 1687 dans la bourgade de Grottkau, proche de Breslau. Son père Johann Jacob, habile luthiste, enseigna à ses trois enfants le jeu de l’instrument ainsi que les règles de l’harmonie ; il les forma à la pratique de la basse continue. Enfant prodige, le petit Silvius Leopold se produisit devant l’empereur Leopold Ie, alors très occupé par sa guerre contre Louis XIV, néanmoins très amateur de musique.

De 1707 à 1714, il séjourna en Italie. À Rome, il rencontra Arcangelo Corelli et se lia d’amitié avec les Scarlatti. Ensuite, il fut vraisemblablement au service du gouverneur de l’Autriche antérieure qui résidait à Innsbruck.

En 1718, il obtint un poste lucratif dans l’orchestre de la cour de Dresde.

Une première mission le conduisit pendant huit mois à Vienne où il se mêla à la vie musicale autrichienne, tant à la cour qu’à la ville. La découverte qu’il y fit du style galant marquera dorénavant toutes ses compositions. Il se fixa à Dresde et, même s’il fit encore de nombreux voyages, il y passa le restant de sa vie. Il assura avec brio le continuo à la Cour, à l’Église et, surtout, à l’Opéra. Son jeu et ses improvisations étaient d’une qualité telle qu’il finit par être l’instrumentiste le mieux payé et le plus demandé de la ville ; des incitations financières considérables de la cour de Vienne ne le détournèrent pas de ce poste.

Silvius Leopold Weiss fréquenta les meilleurs musiciens de son temps. Il fut apprécié de princes, eux-mêmes souvent joueurs de luth. Ainsi, entre 1725 et 1730, il fit quelques séjours à Prague pour enseigner son art au Prince de Lobkowitz et à sa femme ou à Johann Antonin Losy von Losimthal (le comte Logy) gouverneur impérial de Bohême ou encore à Ludwig Joseph Cajetan, baron von Hartig, gouverneur impérial de la ville de Prague. Silvius Leopold Weiss rencontra et fit de la musique avec Johann Sebastian Bach à l’époque où celui-ci, résidant à Leipzig, venait visiter son jeune fils Wilhelm Friedmann alors organiste à Dresde. Weiss fut le principal instigateur de modi cations essentielles de l’instrument : l’ajout d’un treizième chœur, puis l’allongement des chœurs graves par un second cheviller qui permit leur montage sur une extension du manche, à la manière du théorbe.

Silvius Leopold Weiss fut un musicien accompli dont les compositions très solides le placent au rang de ses grands contemporains : Johann Sebastian Bach, Georg Friedrich Händel ou Jan Dismas Zelenka. Cependant, il n’a composé que pour son instrument. Sa pratique quotidienne du continuo et de l’improvisation a marqué profondément toute son œuvre. Sa touche se reconnait dans les Préludes non mesurés et dans sa façon savante de développer des marches harmoniques très élaborées. Il exploite toujours avec brio les spécificités de l’accord de cet instrument.

Silvius Leopold Weiss mourut le 16 octobre 1750, laissant dans le besoin son épouse Marie–Elizabeth et ses sept enfants. Seul Johann Adolf Faustinus (1741-1814) suivit les traces de son père et fut luthiste de chambre à la cour de Dresde. Silvius Leopold Weiss fut enterré hors de la ville, dans le Katholischer Friedhof.

Jean-Daniel Forget | Le Luth Doré ©2015

Sonate 99 en La Majeur
[Allemande]
Courante
Bourrée
Menuet

Bourrée 44.4 en La Majeur
Bourrée

2 pièces de la Sonate 16 en La Majeur
Vivace (Weiß)
Paysanne (Weiß)

Courante 66.3 en La Majeur
Courante (Ct Logi)

Sonate 44 en La Majeur
Allemande (Weiß)
Courante (Weiß)
Sarabande (Weiß)
Bourrée (Weiß)
Gigue (Weiß)

Capriccio 26.8 en Ré Majeur
Capriccio (Pichler)

2 pièces de la Sonate 100 en Ré Majeur
Allemande (Weiß)
Courante (Weiß)

Passacaille 18.6 en Ré Majeur
Passacaille (Par Weiß)

Fugue 48* en Ré Majeur
Fugue (Par Weiß)

Sonate 101 en Sol Majeur
Allemande (Weiß)
Courante Amoroso (Par Weiß)
Paysanne (Weiß)
Gigue (Weiß)

Sonate 102 en Sol Majeur
Allemande (Par Weiß)
Courante (Weiß)
Presto (Weiß)
Rondeau (Weiß), Tournée et Finale
Bourrée (Weiß)
Gigue (Weiß)

Courante 81* en Sol Majeur
Courante (Weiß)

Courante 83* en Sol Majeur
Gavotte (Weiss)

Sarabande 84* en Mi mineur
Sarabande (Weiß)

Fugue 83.1 en Si bémol Majeur
Fugue (Weiß)

Courante 81.2/88.3 en Do Majeur
Courante (Weiß)

Courante 37.3 en Do Majeur
Courante (Weiß)

Sonate 104 en Do Majeur
Allemande (Weiß)
Courante (Weiß)
Bourrée (Weiß)
Gigue (Weiß)

• Éditeur(s) : Jean-Daniel Forget & Guy Grangereau
• Période musicale : Baroque
• Instrument(s) : Luth Baroque 11c/13c
• Instrumentation : Luth Baroque solo
• Notation: Tablature française
• Modern edition : Urtext
• Publisher: Éditions Urtext Le Luth Doré
• Year of publication: 2015
• Collection: Lute and Theorbo Music Collection

• Pages : 92 pp.
• Dimensions : 230x310 mm
• Poids : 0,320g
• Reliure : Dos carré collé cousu
• ISMN: 377-0-0017-8812-8

Jean-Daniel Forget
Informaticien, luthiste

Passionné par l’époque baroque, Jean-Daniel Forget est un luthiste autodidacte. Pour pouvoir jouer les tablatures oubliées des 17e et 18e siècles, depuis près de vingt ans il copie des manuscrits.

Une longue carrière d’informaticien l’ayant familiarisé avec la programmation, il utilise quotidiennement les logiciels d’écriture de musique, en particulier ceux qui traitent correctement la tablature pour les instruments à cordes pincées.

En collaboration avec Guy Grangereau, il rend disponible ses tablatures sur un site internet public qui est fréquenté par de nombreux luthistes et guitaristes.

Il a été sollicité par Miguel Serdoura pour l’aider à préparer les exemples musicaux de sa grande Méthode de Luth Baroque. Ensuite, il n’a cessé de l’assister dans la préparation de ses éditions.

Guy Grangereau
Guitariste, luthiste

Guy Grangereau est un musicien professionnel qui a étudié le jeu de la guitare à Paris, notamment auprès du brésilien Turibio Santos. Puis, il a perfectionné ses connaissances musicales à l’école Martenot de Paris.

Depuis 1984, il a donné des cours de guitare et de piano et, pendant vingt ans, il a enseigné la guitare dans des écoles de musique.

Son instrument de prédilection est une guitare (Maurice Dupont) initialement à 13 cordes, à laquelle a été ajoutée une 14e corde ; plus récemment, deux cordes et un manche théorbé pour les quatre dernières cordes ont été ajoutés. Cet instrument à 16 cordes peut être accordé en tierces (accord ouvert) ; il l’utilise pour transcrire des œuvres composées pour clavecin. Il joue également un luth baroque théorbé à 14 chœurs (Stephen Murphy).

Depuis 2010, il collabore avec Jean-Daniel Forget pour la copie des manuscrits de luth baroque allemand des 17 et 18e siècles, en apportant plus particulièrement son expertise musicale à la révision de l’œuvre de Silvius Leopold Weiss.

Les Éditions Urtext Le Luth Doré

Les Éditions Urtext Le Luth Doré s’adressent aux musiciens et aux musicologues du monde entier et leur offrent des textes musicaux fiables et faisant autorité. Ils sont caractérisés par :

• l’impression de la musique qui est superbe et esthétique,
• l’optimisation qui rend l’utilisation pratique (tourne des pages, doigtés),
• les livres de tablature italienne qui sont édités dans les deux modes de notation : tablature italienne et française,
• la haute qualité qui est faite pour durer (couverture, papier, reliure),
• les préfaces originales et modernes qui sont en anglais, français, italien, allemand...

À propos des Éditions Urtext Le Luth Doré

Nos éditions sont urtext : nous nous efforçons de fournir des textes musicaux fiables qui soient aussi fidèles que possible aux sources existantes et aux intentions des compositeurs. Bien sûr, nous sommes conscients qu'il n’est pas possible de reconstituer un texte original urtext unique. Souvent, plusieurs sources manuscrites existent pour une même pièce, et peu d'indications fiables nous permettent de déterminer la version qui représente au mieux les intentions du compositeur.

Bien que nous ne puissions pas dissiper entièrement les incertitudes historiques, nous avons comparé les textes et avons pu corriger les erreurs évidentes qui parfois peuvent même se trouver dans des manuscrits autographes. Les sources ont été méticuleusement examinées, note par note, signe par signe.

Cependant, une appréciation réfléchie des ambiguïtés inhérentes aux sources peut nous amener à modifier l’interprétation littérale.

Les observations les plus importantes et les décisions éditoriales sont élucidées dans les préfaces, dans le commentaire critique, dans les notes, ou indiquées en tant que telles dans le texte musical. C’est pourquoi, il n’est pas surprenant qu'un éditeur investisse beaucoup de patience, de connaissances et de temps pour construire un document urtext qui soit fidèle à la source, ainsi que, nous l'espérons, aux intentions des compositeurs. Des experts reconnus, ayant des connaissances approfondies et une longue expérience préparent nos Éditions Urtext Le Luth Doré, en étroite collaboration avec notre pôle éditorial.

Chaque partition, attentivement vérifiée, préserve les doigtés originaux et la notation de l'ornementation et, en l'absence d’indications originales manuscrites, présente également des suggestions concernant des doigtés et des ornements, formulées par des maîtres modernes fidèles au style historique, qui sont utiles pour mener des réflexions avancées et qui peuvent constituer un point de départ pour la démarche des élèves vers la performance.

Nous sommes profondément reconnaissants à tous les musicologues talentueux, les enseignants musicaux et les artistes qui mettent leurs connaissances et leur expérience à notre disposition pour les Éditions Urtext Le Luth Doré.

Le Luth Doré ©2015

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